Le PSG a-t-il réussi son début de saison ?

OUI

Une vingtaine de départs et onze arrivées. Le grand ménage réalisé par Luis Campos a été compensé par un recrutement massif, censé apporter ce qui faisait cruellement défaut ces deux dernières saisons : une cohésion d’équipe. Et clairement, on la ressent sur le terrain. Si tout n’a pas été parfait avec 3 nuls et 1 défaite, le PSG affiche un visage plus collectif, où les efforts sont partagés et où la combativité se propage à tous les étages. C’est bien là la plus grande réussite des premières semaines de Luis Enrique sur le banc de touche.

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Ce nouveau départ a conquis le public, puisque les supporters, y compris les ultras du Parc des Princes, se reconnaissent dans cette équipe. En recrutant des joueurs français, certains venant de la région parisienne, Luis Campos a voulu créer un noyau différent de celui qui avait pris possession du vestiaire parisien ces dernières années, à majorité hispanophone. Les scènes d’après-match contre l’OM, si elles ont été accompagnées de chants mal inspirés, ont prouvé le lien fort entre les joueurs et leur public. Un véritable exploit tant il a avait été distendu après les deux dernières années, entre le détachement de Messi et le mépris de Neymar.

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Luis Enrique est l’autre argument qui penche en faveur d’un début de saison réussi. L’entraîneur espagnol est encensé alors que son équipe n’a pas fait carton plein. Le temps nécessaire lui est accordé, au regard du remodelage conséquent de l’effectif, et il n’a pas besoin d’en dire beaucoup dans ses interventions médiatiques pour être jugé pertinent. Les supporters ressentent son exigence envers ses joueurs, et cela plait.

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Le PSG a-t-il réussi son début de saison ?

NON

Le pire début de saison de l’ère QSI, et on ose poser la question d’un début de saison réussi ? Comme si les départs de Neymar et Messi faisaient oublier tout le reste… Et le reste, c’est déjà trois matches nuls (face aux ogres Lorient, Toulouse et Clermont) et une défaite (contre Nice). Pour trois victoires, face à des adversaires malades (Lens, OL, OM). Comment se contenter de si peu ? C’est déjà là la première interrogation.

La qualité de jeu n’a pas non plus été au rendez-vous, rappelez-vous les deux premiers matches, où certes l’effectif n’était pas encore au complet. Mais le nul face à Clermont a aussi fait remonter de mauvais souvenirs : celui d’une équipe parfois coupée en deux, avec une attaque inefficace et dépendante des éclairs de Kylian Mbappé, pas encore à 100%. Le retour d’une équipe à deux vitesses, qui n’applique pas en L1 ce qu’elle est censée mettre en œuvre en Ligue des Champions.

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Et puis, revenons aussi sur le mercato, globalement encensé. À raison lorsqu’on constate la profondeur de banc du secteur offensif, inexistante ces dernières années. À tort lorsqu’on compare avec le manque de solutions viables au milieu de terrain. Contre Clermont, on a pu voir que l’association Fabian Ruiz-Vitinha était loin d’avoir le même impact que le duo Ugarte-Zaïre-Emery. Deux joueurs qui semblent à l’heure actuelle indispensables au bon fonctionnement du schéma de jeu de Luis Enrique. Trop peu pour aller chercher un maximum de titres à la fin de la saison.

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Author: Sara Brooks