rien ne va plus pour Chancel Mbemba

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Les dernières semaines de Chancel Mbemba à l’OM s’apparentent à une longue traversée du désert. Si le défenseur international congolais avait épaté son monde et aimanté les louanges lors de ses premiers mois suivant son arrivée en 2022, on ne pourra pas en dire autant pour ce qu’il a encore offert ce samedi. Titularisé par Gennaro Gattuso lors de la défaite de l’OM à Monaco (3-2), l’ancien joueur de Porto a été secoué sur chaque coup de vent monégasque, promenant une certaine fragilité observable depuis des semaines maintenant. Une prestation qui lui a d’ailleurs valu la note de 3,5 sur notre site.

S’il serait malhonnête de lui faire porter le chapeau de la défaite – Gigot et Pau Lopez n’ayant pas non plus incarné l’assurance tout risque, pour ne citer qu’eux – son apathie et ses erreurs à répétition, à l’image des buts de Balogun (23e), d’Akliouche (52e), ou même de Forbs lors du match contre l’Ajax en Ligue Europa il y a neuf jours, confirment bien la tendance du moment : le Mbemba 2023/2024 n’a pas le début de la moitié du commencement de son opus précédent, qui avait conclu l’exercice en étant membre de l’équipe type de Ligue 1, et en remportant le prestigieux trophée Marc-Vivien Foé. Souverain l’an passé, Mbemba est aujourd’hui dépassé.

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Un été longtemps incertain

Relégué sur le banc par Igor Tudor en fin de saison dernière, ce qui avait d’ailleurs suscité l’étonnement des supporters marseillais, Mbemba aura ensuite vécu un été pour le moins mouvementé. Annoncé sur le départ, notamment en Arabie saoudite qui l’avait formellement approché, le natif de Kinshasa aura longtemps entretenu le mystère. Invité à s’exprimer sur un potentiel départ au mois d’août, Mbemba s’était en effet montré évasif : «Je garde mon silence, c’est mieux. J’ai beaucoup de respect envers notre président. J’ai signé un contrat de trois ans, il reste deux saisons. Dieu a le contrôle de tout», avait-il livré après un moment d’hésitation.

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Finalement resté pour évoluer sous les ordres de Marcelino, qui avait confié compter sur lui à son arrivée, l’international congolais n’a pas été en mesure de s’adapter au système en 4-4-2 échafaudé par l’Espagnol, et dont les demandes sur le poste de défenseur central étaient diamétralement opposées à celles du 3-4-2-1 de Tudor. Aujourd’hui dans un système qui devrait selon toute vraisemblance s’articuler autour d’un 4-3-3, Mbemba pourrait vite voir son statut être remis en question au profit d’un Leonardo Balerdi ou même d’un Bamo Méïté… Dans le football, on peut connaître l’ascenseur social mais aussi la dégringolade. Pour le défenseur marseillais, la tendance penche plus vers la deuxième option actuellement.

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Author: Sara Brooks